DIEU
EST……. MAIS COMMENT LE CONNAITRE ?
« JE
SUIS TOUT CE QUI EST, TOUT CE QUI A ETE, TOUT CE QUI SERA.
AUCUN MORTEL N’A
JAMAIS PU LEVER MON VOILE. »
—
C’est l’inscription que l’antique Egypte avait gravée sur le
fronton d’un de
ses temples les plus fameux pour désigner la divinité.
Elle
témoigne à la fois de cet universel soupir qui porte toutes
les créatures à la
recherche du Dieu inconnu, et du silence mystérieux qui
répond à l’intelligence
de l’homme, livrée à ses propres forces dans cette
inévitable recherche.
—
QU’EST-IL
DONC EN LUI-MEME,
ont demandé tour à tour tous les peuples de la terre, QU’EST-IL
DONC EN LUI-MEME, CE
TOUT-PUISSANT INVISIBLE, DONT LES CIEUX RACONTENT LA
GLOIRE, QUI REMPLIT TOUT
DE SA PRESENCE, QUI FAIT DE L’UNIVERS SON TEMPLE, ET DE
L’AME HUMAINE SON AUTEL
; DE QUI TOUT PROCEDE, A QUI TOUT REVIENT, QUI EST, QUI A
ETE, QUI SERA ?
C’est
la doctrine de LA
REVELATION
qui
répond à cette
question.
Ephésiens
3 :3 : C'est par révélation que j'ai eu connaissance du
mystère sur lequel
je viens d'écrire en peu de mots.
A
trois reprises dans ce bref paragraphe, Paul emploie le
mot « MYSTERE »:
C'est
par révélation que j'ai eu connaissance du mystère (v. 3)...
Vous pouvez
comprendre l'intelligence que j'ai du mystère (v. 4)... et
de mettre en lumière
la dispensation du mystère caché (v. 9).
En
français le mot mystère n'a pas la même signification
qu'en grec.
En
français le mot mystère évoque ce
qui est inaccessible à la raison humaine, secret, caché,
obscur, inconnu.
On
dit souvent d'une chose qu'elle est mystérieuse lorsqu’elle
est inexplicable,
voire incompréhensible.
En
grec, le mot « MYSTERION »
a
un sens différent.
Il
s'agit toujours certes d'un « SECRET »,
mais
d'un secret qui se
dévoile.
LA
DOCTRINE :
Concernant
la doctrine chrétienne (le
mot doctrine signifie littéralement : enseignement
ou instruction)
ainsi,
la doctrine chrétienne peut se définir
comme la présentation systématique des vérités
fondamentales de la Bible.
Et
la doctrine chrétienne est encore appelée
communément : THEOLOGIE,
ce qui signifie littéralement «
traité ou discours raisonné sur Dieu ».
La
théologie ou doctrine peut être décrite
comme la
science concernant notre
connaissance de Dieu et de ses rapports avec l'homme.
Le
moyen par excellence pour parvenir à la connaissance
s’appelle
LA REVELATION,
car
il est impossible de connaître Dieu par
l’imagination et de s’en faire soi-même une image, soit
mentale soit
matérielle.
JEAN
3/27
Jean répondit : Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a
été donné du ciel.
Jean
6/44 : Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne
l’attire ; et je le
ressusciterai au dernier jour.
La
responsabilité de l’homme consiste à chercher à connaître
Dieu.
La
responsabilité de Dieu consiste à se révéler à l’homme.
EXEMPLE :
Lorsque Joseph «
se fit connaître à ses frères » (v. 1).
Lui
qui
était dissimulé, sous les traits d’un Egyptien.
Personne
d'autre que lui ne pouvait leur révéler cela.
PRECISION
IMPORTANTE : La connaissance
véritable de
Dieu est supérieure à une simple doctrine connue.
La
connaissance de Dieu n’est pas essentiellement de nature
théologique, intellectuelle ou religieuse.
LA
VERITABLE CONNAISSANCE EST
INSEPARABLE DE LA FOI EN JESUS ET DE L’OBEISSANCE.
Celui
qui connaît Dieu c’est celui qui croit
en son Fils et qui obéit à ses instructions. 1
Jean 2/3 : « A ceci nous reconnaissons que nous l’avons
connu : si
nous gardons ses commandements.
Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses
commandements, est un menteur, et la vérité n’est pas en
lui ».
Le
critère de la vraie connaissance est la pratique des
commandements de Dieu.
« Garder »
parle
du désir de tenir (des promesses) et de faire ce que
quelqu’un nous a demandé.
«
Nous
saurons que nous l’avons réellement connu si nous
conformons notre vie à ses
commandements.
Si
quelqu’un dit : “Je le connais” et s’il ne suit pas ses
directives, c’est tout
simplement un menteur, il prouve que la vérité n’a pas de
place en lui. Par
contre, celui qui observe sa Parole montre par-là qu’il
aime Dieu de façon parfaite.
C’est le signe qui nous permet de savoir que nous lui
appartenons. » (PAROLE
VIVANTE)
Connaître,
dans l’Ecriture et surtout dans le
style de Jean, ne
signifie jamais une connaissance intellectuelle,
théorique, mais
une connaissance expérimentale du cœur.
Pour
Jean, la connaissance n’est pas
spéculative et abstraite,
elle est
expérimentale.
Elle
se révèle elle-même dans
l’activité…. C’est-à-dire, dans le réflexe constant
d’obéissance à Dieu.
La
connaissance des commandements est
insuffisante.
Marc
10/21 : Jésus l’ayant regardé l’aima ; puis il lui dit :
Il
te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as,
donne-le aux pauvres, et tu
auras
un trésor dans le ciel. Puis viens et
suis-moi.
Mais lui s’assombrit à ces paroles et s’en alla tout
triste,
car il avait de grands biens.
Connaître
Jésus, ce n’est pas savoir qu’un
certain Jésus a vécu il y a quelque deux mille ans, et
qu’Il est mort pour les
péchés du monde.
Ce
n’est même pas savoir aussi qu’Il est
ressuscité des morts.
C’est
être rendu vivant
soi-même par le contact avec le Crucifié, ressuscité.
En
suivant Jésus, l’homme devient obéissant à
tous les commandements relatifs à la relation avec Dieu et
à la consécration.
Jean
13/20 : En vérité, en vérité, je vous le dis, qui reçoit
celui que j’aurai envoyé me reçoit, et qui me reçoit,
reçoit celui qui m’a
envoyé.
La
lettre de l’apôtre Jacques dit bien que :
Une
foi authentique n’est pas une vaine prétention.
Une
foi authentique n’est pas une simple acceptation d’un
credo.
JEAN
CALVIN
disait
qu’une
pure connaissance de Dieu ne reliait pas plus à lui que la
vue du soleil ne nous transporte au ciel.
Une foi authentique
produit une vie d’obéissance.
Les
exemples d’Abraham et de Rahab illustrent cette
affirmation.
Il
est clair que Jacques défend le point de
vue qu’une foi
vivante est inséparable d’œuvres (JAC
2/ 14a) et
qu’une foi
sans œuvres ne peut pas sauver (14b),
elle est morte
(17).
On
ne peut pas prétendre être sauvés, sans faire preuve d’un
attachement sincère à Christ et à Sa Parole.
Une
foi authentique produit une vie d’obéissance.
La
foi qui sauve est toujours une foi qui ne se limite pas au
simple fait de confesser Christ comme son Sauveur, MAIS
QUI LUI REND
L’OBEISSANCE QUI LUI EST DUE EN TANT QUE SEIGNEUR.
La
foi véritable se démontre par des œuvres (18b),
Une
foi-simple-croyance est insuffisante (19),
Sans
œuvres elle ne sert à rien (20),
Rahab
et Abraham ont prouvé que foi et œuvres
étaient liées (21-25),
grâce aux œuvres, la
foi atteint son plein épanouissement (22).
Le
v.
26 conclut
en répétant qu’une foi sans œuvres est morte
(comme
v.
17).
Le
but de Jacques, dans cette lettre, n’est pas dogmatique
mais pratique
: il veut engager les
chrétiens à témoigner par des actes de la
réalité de leur foi - comme l’a fait Rahab.
L’obéissance
est le premier
acte aussi bien que la caractéristique permanente de la
vraie foi "
Ce qui
compte, c’est la mise en pratique de la Parole de
Dieu.
L’obéissance
démontre que l’on y croit vraiment.
Beaucoup
de gens se posent la question :
" COMMENT PUIS-JE SAVOIR QUE JE
CONNAIS DIEU ? "
C’est-à-dire :
QUE
JE SUIS UN CHRETIEN, UNE CHRETIENNE AUTHENTIQUE ?
QUE
L’EXPERIENCE QUE J’AI EUE N’ETAIT PAS UNE EXPERIENCE
PUREMENT PSYCHOLOGIQUE ?
1
Jean 2
:3 : Si nous gardons ses commandements, par là nous savons
que nous
l'avons connu.
Si
nous
gardons ses commandements.
Tel
est le test :
si
l’on garde ses commandements, c’est
la preuve qu’on le connaît.
Garder
ses commandements n’est pas une condition pour être sauvé ou
pour s’assurer la
faveur de Dieu.
C’est
plutôt ce qui découle de notre amour de Dieu
(2
Jn
1.4-6) : 4 J'ai été fort réjoui de trouver de tes enfants
qui marchent
dans la vérité, selon le commandement que nous avons reçu du
Père. 5 Et
maintenant, ce que je te demande, Kyria, - non comme te
prescrivant un
commandement nouveau, mais celui que nous avons eu dès le
commencement, - c'est
que nous nous aimions les uns les autres. 6 Et l'amour
consiste à marcher selon ses commandements. C'est
là le commandement dans lequel vous
devez marcher, comme vous l'avez appris dès le commencement.
CONCERNANT
LA NECESSITE DE L’APPLICATION DE LA PAROLE DE
DIEU :
• Il est
important de savoir se poser et de faire le bilan et
l’évaluation
de ce que la Parole de Dieu a pu produire
comme fruits dans notre vie.
Il
serait souhaitable de pouvoir dire que tous les
enseignements reçus n’ont pas été sans suite ni réponse, même s’il faut bien
admettre que dans
certains domaines, il faut du temps pour arriver à des
changements concrets.
Mais
l’essentiel est d’être en route vers la perfection, même si
personne ne l’a
atteinte, en se souvenant que ce qui prendra du temps doit
donc commencer vite
!
Dans
la
vie chrétienne, tout est une question d’obéissance et de
soumission :
Conversion,
Baptême,
Être
remplis de l’Esprit,
Sanctification,
Service,
Consécration
et autres domaines sont
la réponse de l’homme à un ou à des ordres divins.
Comprenez
que : L’obéissance est une
décision de l’homme
suite à la prise de conscience de ce que Dieu lui a demandé.
Cette
mise en pratique se fait dans l’amour de la vérité.
L’obéissance
est un choix.
AINSI !
Quand il y a désobéissance, ce
n’est pas le
diable qui doit en être incriminé, mais l’homme.
• ALORS !
Quand
on dit que Dieu nous
change, c’est vrai, mais
dans la mesure où nous l’acceptons
et où nous le désirons.
Ézéchiel
18/31 : Rejetez loin de vous toutes les transgressions par
lesquelles vous avez
péché ; faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau.
Pourquoi
mourriez-vous, maison d’Israël ?
C’est
d’abord le caractère qui est concerné, avant le
comportement, car celui-ci peut être artificiel.
Donc ! Il serait
souhaitable que personne d’entre nous ne soit
capable d’entendre la Parole de Dieu sans réformer quoi que
ce soit à sa vie.
• Personne
ne doit écouter la prédication de
la Parole de Dieu comme on irait écouter un chanteur.
Ézéchiel
33/32 : Voici, tu es pour eux comme un chanteur agréable,
possédant une belle
voix, et habile dans la musique. Ils écoutent tes paroles,
mais ils ne les
mettent point en pratique.
Autre
traduction :
«
Au fond, tu n’es rien de plus
pour eux qu’un chanteur de charme, quelqu’un qui a une belle
voix ou qui joue
bien de son instrument ; ils écoutent donc tes paroles, mais
personne ne les
traduit en actes.»
LE
DOUBLE ASPECT DES CHOSES :
·
Premier
aspect :
C’est
l’homme qui obéit et qui met en pratique la Parole de
Dieu.
• La Parole
de Dieu est reçue et elle doit continuer de l’être au fur et
à mesure qu’elle
est entendue, écoutée ou lue et méditée.
Jacques
1/21 : C’est pourquoi, rejetant toute souillure et tout
excès de malice,
recevez avec douceur la parole qui a été plantée en vous, et
qui peut sauver
vos âmes. Mettez
en pratique la parole,
et ne
vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par
de faux
raisonnements.
«
Seulement, ne vous contentez pas de l’écouter, traduisez-la en
actes,
sans quoi vous vous tromperiez vous-mêmes. En effet, si
quelqu’un se contente d’écouter la Parole sans y conformer
ses actes, il
ressemble à un homme qui, en s’observant dans un miroir,
découvre son vrai
visage : après s’être ainsi observé, il s’en va et oublie ce
qu’il est. » (BIBLE
DU SEMEUR)
Jacques
1:25 : Voici, au contraire, un homme qui scrute la loi
parfaite qui donne
la liberté, il lui demeure fidèlement attaché et, au lieu de
l'oublier après
l'avoir entendue, il y conforme ses actes : cet homme sera
heureux dans tout ce
qu'il fait.
Celui
qui met la parole en pratique ne se contente pas de la
regarder, il lui « demeure
fidèlement attaché ».
C’est-à-dire
qu’il médite ce qu’elle demande et il s’efforce de
l’appliquer.
Un
tel
homme n’est pas « un
auditeur oublieux, mais il conforme ses actes » à
la Parole.
Il
s’agit d’une activité habituelle.
La
Parole de Dieu est destinée à être obéie…
·
Deuxième
aspect :
C’est
la Parole de Dieu qui agit dans celui qui l’a reçue.
1
Thessaloniciens 2/13 : C’est pourquoi nous rendons
continuellement grâces à
Dieu de ce qu’en recevant la parole de Dieu, que nous vous
avons fait entendre,
vous l’avez reçue, non comme la parole des hommes, mais,
ainsi qu’elle l’est
véritablement, comme la parole de Dieu, qui agit en vous qui
croyez.
«
Et
voici pourquoi nous remercions Dieu sans nous lasser : en
recevant la Parole
que nous vous avons annoncée, vous ne l’avez pas accueillie
comme une parole
purement humaine, mais comme ce qu’elle est réellement,
c’est-à-dire la Parole
de Dieu, qui agit avec efficacité en vous qui croyez. » (BIBLE
A LA COLOMBE)
Un
constat parmi d’autres possibles :
La
Parole de Dieu a agi et elle a produit du
fruit avec le concours de
l’obéissance de ceux qui l’ont reçue.
1
Pierre 1/22 : Ayant purifié vos âmes en obéissant à
la vérité
pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment
les
uns les autres, de tout votre cœur, puisque vous avez été
régénérés, non par
une semence corruptible, mais par une semence incorruptible,
par la parole
vivante et permanente de Dieu.
«
Par votre obéissance
à la
vérité,
vous
avez purifié vos âmes et vous avez reçu en don un amour
fraternel vrai, sans
feinte ni faux-semblant. Aimez-vous donc de tout votre cœur
et avec constance.
Rappelez-vous que la semence de vie, par laquelle vous êtes
nés de nouveau,
n’est pas de nature mortelle et éphémère, c’est une semence
immortelle : c’est
la Parole vivante et éternelle de Dieu. » (PAROLE
VIVANTE)
Ce
passage est révélateur de la part de celui qui obéit et de
celle de la Parole
de Dieu qui agit parce qu’on la laisser agir.
• Cette
forme de collaboration produit l’amour, expression
essentielle du fruit de
l’Esprit.